
Pour récapituler un peu depuis notre arrivée dans le South Australia, nous avons dû nous isoler dans un camping dans la ville de Morgan (Covid-19 oblige!) durant 14 jours.
Nous avions pris la décision de changer de région car nous avions trouver un job en fruit picking (=comprenez la cueillette de fruit). Expérience souvent très courtisée car les offres d’emplois sont très nombreuses et permettent pour la plupart d’entre elles de valider les fameux 88 days afin de renouveler votre visa pour une année supplémentaire. Job qui plus est souvent fuit par les autraliens, nous avons rapidement compris pourquoi..!
Bien que les contractors (vous vous souvenez, ceux qui nous recrutent!) nous avez demandé de venir le plus tôt possible car la saison commençait début avril, à la fin de notre sortie de « self isolement » le 19 Avril, les récoltes n’avait pas encore commencé! Sachez que la plupart d’entre eux vous font venir très en amont afin de s’assurer que vous êtes bien là mais souvent vous allez devoir attendre plusieurs semaines!
Nous avons quittés Morgan, 1h30 de route direction Renmark, là où se feront les récoltes.
Les campings étant particulièrement onéreux en cette période particulière, nous avons trouver un emplacement pour notre van dans une grande propriété, tenue par des Australiens, entouré par des chevaux, poneys, et autres moutons. L’endroit est charmant, nos hôtes adorables, nous sommes ravis.



Le picking tarde à commencer, les conditions sont particulières les fruits ne doivent pas être humides et les températures pas en dessous d’un certain seuil. Nous sommes en fin d’automne ici et les températures sont proches de celles de la moitié nord de la France à cette période. Nous ne communiquons avec les contractors que par messages. Ainsi chaque jour nous recevons « Pas de travail aujourd’hui trop humide ». S’en suivent ainsi 3 jours de pluie, « il pleut rarement ici » disent-ils !
Lundi 27 Avril, enfin ! Aujourd’hui est notre premier jour de travail en Australie, nous sommes excités!
Nous nous rendons au lieu de RDV où nous rencontrons des dizaines d’autres voyageurs du monde entier.
Après avoir écouté (et presque compris!) toutes les consignes, nous suivons les superviseurs jusqu’à l’endroit où nous allons travailler. Les champs sont immenses (ayant grandi à la campagne croyez moi je pèse mes mots), des hectares d’orangers et de mandariniers, à nous de jouer!
Pour ce premier jour nous cueillons des mandarines. A l’aide d’une pince nous devons les couper d’une certaine façon et remplir les bins le plus rapidement possible, car la grande majorité du temps le picking est payé au rendement! Plus de bins vous remplirez, plus vous gagnerez !
Les oranges sont payés aux alentours de 25 AU$ /Bin et les mandarines entre 60 et 95 AU$ (cela dépend notamment de la variété ou de la façon dont on vous demande de les cueillir, également de la marge que le contractor se fera sur votre dos !).
La première semaine, nous ne travaillons que 3 jours (car la pluie et le sol mouillé nous empêchent de travailler). L’excitation du début à rapidement fait place au ras-le-bol (eh oui déjà) !
En plus d’être physique, il parait clair que nous ne sommes pas assez rapide pour gagner beaucoup d’argent de cette façon. Nous rentrons fatigués et de plus en plus démotivés chaque soir. De plus nous attendons le message nous indiquant si nous travaillons ou non le lendemain, et à quelle heure. Puis il arrive que le lendemain matin les indications changent et vous devez commencer 1h plus tôt qu’indiquer la veille. Autant dire que le réveil peut être brutal si vous n’aviez pas prévu de vous réveiller suffisamment tôt..!
En parallèle, nous trouvons sur les nouveaux groupes des réseaux sociaux, (groupes créés dans l’unique but d’aider les voyageurs coincés avec les restrictions liées au Covid-19), l’annonce d’un Australien proposant gratuitement une chambre chez lui. Après visite des lieux et rencontre du propriétaire, nous nous installons chez lui dès le lendemain!
Quel plaisir de retrouver le confort d’un maison, à l’arrivée des températures hivernales (eh oui il peut faire très froid aussi en Australie!)
Nous travaillons 3 semaines en picking passant des mandarines aux oranges et vice-versa, jusqu’à ce qu’un soir, l’homme chez qui nous vivons, voyant nos têtes dépitées, appelle une de ses relations et nous décroche un job dans une usine d’amande. En Australie, pour un backpacker, ce job est l’un des plus convoité pour le renouvellement du visa car payer à l’heure!
Après l’entretien avec le patron, nous démissionnons, d’un simple texto, de notre emploi précédent!
Coucou les petits loups…Bon courage .. tenez bon ..bientôt vous arriverez au (88 jours) et la deuxième année sera validée.
De tout coeur avec vous ..
en France vous commençons à voir (tés très timidement le bout du tunnel concernant cette saloperie de pendémie.
Plein de bisous ..
la maman de Soizic
j’avais pas encore lu le résumé de ton article sur ton premier travail.c’est bien détaillé.la suite bientôt?GROS BISOUS LES JEUNES.
Très bon recit de votre job…😉👍… On se croirait avec vous…
Et heureusement de belles rencontres 😀 qui vous font avancer….
A bientôt…
Ah OK! WAW.
On ne se rend pas vraiment compte sans essayer de bosser dans les champs mais ca à l’air hyper rude.
Au moins vous l’avez testé, bravo pour ça, vous avez du mérite.
Les amandes ça sera moins pénible peut être.
Quelle chance d’avoir croisé la route de cette personne qui fait jouer ses relations! Les veinards!
C est Top encore!
🙏🏼